Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Je,Tu,Nous
17 novembre 2008

Dans tes bras...

Je ne disais rien. Tu ne disais rien. J'ai pris ton visage dans mes mains, je me suis rapprochée de ton souffle, puis j'ai baisé, un à un, tes yeux inondés de larmes plus belles les unes que les autres. Mes lèvres gouttaient à tes sels de bonheur. Dans tes yeux, j'y voyais le reflet d'une femme, celle que j'étais devenue grâce à Toi. J'avais attendu 44 ans pour venir au monde et c'est Toi qui m'avait fait naître ! Je ne voulais plus croire, je croyais et c'était Toi, mon Amour, mon Ami, qui m'autorisais à enlever le verbe en trop...Enfin !

Tu cherchais mes lèvres, je te les donnais sans retenue, chaudes, humides, belles à croquer. Tes mains m'agrippaient, douces, iévreuses. Elles prenaient mon corps, tout mon corps. Tu m'attirais vers le salon dans une valse amoureusement étreinte. La cheminée n'était plus que braises comme nos corps gisants sur le tapis d'organdi. Allongée sur ton corps, tu faisais glisser la fermeture éclair de ma robe, jusque sur mes reins. Délicatement, tu la faisais fondre sous moi. Tes mains envahissaient mon dos, brûlantes. Tu me basculais sur le côté, retirant complètement l'habit. Puis, tu t'extasiais sur ma tenue de dentelle, ton cadeau que je t'offrais en retour. Tes mains glissèrent, légères, caressantes sur mon corps frissonnant. Tes doigts mourants sur la soie de mes bas, mes cuisses. Tu embrassais les parties visibles de ma peau, la goûtant, la mordillant. Je fondais sous ta douceur, mon Ange ! Mon cou était en feu, tu respirais mon parfum. Et dans un murmure presque inaudible, tu délivrais à mon oreille le message tant attendu : "Que tu es belle !". Plus rien alors ne pouvait retenir notre passion dévorante. Je te fixais dans les yeux, tout en déboutonnant ta chemise. Peu à peu, je voyais ta peau apparaître, ma bouche s'emparait de chaque centimètre dénudé au fur et à mesure de leur découverte. Les pointes de tes seins perlaient de désir. Je retirais ta chemise, hurlant ta peau comme une louve en chasse. Tu t'abandonnais mon Amour, tu t'abandonnais à moi. Avec adresse, je cherchais ta ceinture que je dé-crantais, ton pantalon glissait entre mes mains. Tu restais là, offert à ma bouche, à mes mains. Je me servais de Toi. O mon Ange, quel bel abandon, quelle belle preuve de confiance et d'Amour ! Mon corps épousait le tien, ondulant, s'accrochant à ton épiderme tremblant. J'étais ta deuxième maîtresse ce soir. Je découvrais mon second visage et c'était tes yeux qui le regardaient...

Publicité
Publicité
Commentaires
Je,Tu,Nous
Publicité
Publicité